La filature comprend différentes opérations qui permettent de transformer les fibres du lin en fil. Les procédés sont multiples et son choix dépend du type de produit que l’on cherche à obtenir et du type de fibres utilisées.
Les différents types de filature
Il existe deux types de filatures, la filature type coton adaptée aux fibres « courtes » (40 mm en moyenne) et la filature type laine pour les fibres « longues » (80 mm en moyenne).
On part d’une mèche de fibres que l’on parallélise et que l’on étire pour obtenir la taille de fil recherchée. Le fil est renvidé sur un fuseau qui tourne, ce qui créé une torsion au fil. Le sens de rotation donne le sens de torsion. Pour filer le pur lin, il existe 2 procédés apparentés à cette méthode : la filature au mouillé et la filature au sec, toutes deux précédées d’une étape de peignage, et de cardage pour la filature au sec. Le peignage est une opération consistant à étirer les fibres pour les séparer, à les mettre en parallèle entre elles puis à éliminer les plus petites fibres (étoupes de peignage) qui ont cassé durant le processus. Les étoupes de peignage sont ensuite nettoyées, individualisées puis mises sous forme de rubans. Ce processus porte le nom de cardage ; il permet d’intégrer les étoupes de peignage dans un processus de filature au sec.