Une fibre qui répond à la fois aux attentes des consommateurs et aux attentes sociétales

Le lin est une fibre naturelle et renouvelable. Connue pour sa solidité, elle est utilisée tant pour fabriquer des tissus dans l’habillement ou la décoration que dans l’industrie du sport ou de l’automobile, du fait de sa légèreté et de ses propriétés (absorption des vibrations dans les skis ou dans les enceintes acoustiques, résistance au choc dans les casques etc…).

La fibre de lin présente de nombreuses qualités appréciées des consommateurs : confortable, elle est thermorégulatrice et régule l’humidité ; elle est également anallergique et possède une affinité tinctoriale sans pareil.

Une filière vertueuse

Filière d’excellence locale, porteuse de savoir-faire transmis de génération en génération, la filière lin européenne est aussi vecteur d’innovation et garante d’une totale traçabilité de la fibre aux tissus.

La fibre de lin européenne est produite dans une bande géographique allant de Caen à Amsterdam : responsable et, éthique, la fibre de lin est 100% végétale et compostable ; elle est produite dans le respect de l’organisation internationale du travail.

La filature comprend différentes opérations qui permettent de transformer les fibres du lin en fil. Les procédés sont multiples et son choix dépend du type de produit que l’on cherche à obtenir et du type de fibres utilisées.

Comme toute production agricole, le lin peut être cultivé en agriculture biologique. Encore minoritaire à ce jour, la culture du lin biologique progresse. Cette croissance est notamment liée à la conversion d’exploitations agricoles dans leur intégralité, qui de ce fait, réduit l’impact environnemental de l’ensemble des cultures de la rotation.

La certification GOTS (Global Organic Textile Standard) d’un produit fini en lin permet de garantir la conformité au référentiel de production des textiles biologiques à toutes les étapes de la filière du champ au consommateur à travers des audits réalisés par des organismes certificateurs indépendants.

Dans ce cadre, le lin biologique constitue une réponse à une demande croissante d’une partie des consommateurs et vient compléter l’offre de lin dit « conventionnel ».

Le lin bio

Comme toute production agricole, le lin peut être cultivé en agriculture biologique. Encore minoritaire à ce jour, la culture du lin biologique progresse. Cette croissance est notamment liée à la conversion d’exploitations agricoles dans leur intégralité, qui de ce fait, réduit l’impact environnemental de l’ensemble des cultures de la rotation.

La certification GOTS (Global Organic Textile Standard) d’un produit fini en lin permet de garantir la conformité au référentiel de production des textiles biologiques à toutes les étapes de la filière du champ au consommateur à travers des audits réalisés par des organismes certificateurs indépendants.

Dans ce cadre, le lin biologique constitue une réponse à une demande croissante d’une partie des consommateurs et vient compléter l’offre du lin dit “conventionnel”.

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ha de lin retient 3.7 tonnes de CO2 chaque année, véritable puits de carbone
341700
tonnes d’émission de gaz à effet de serre évités chaque année en Europe
37500
tonnes d’équivalent pétrole – Gain annuel

(source: audit de la  Commission européenne, Rapport de la Commission au Conseil et au Parlement européen.
Bruxelles 2008/ ACV Tshirt en lin, Bio intelligence service 2007)

La culture du lin est une culture respectueuse de l’environnement :

c’est une culture zéro irrigation,

Les étapes

Du semis à l’arrachage, le lin fabrique une fibre légère et résistante en 100 à 120 jours. Le meilleur terroir pour sa culture associe un climat tempéré maritime et des sols profonds.

Semis

En France, le semis se fait entre le 15 mars et le 15 avril dans une « terre amoureuse » comme l’appelaient autrefois les anciens paysans. Cette terre doit être bien affinée sur le dessus, meuble en profondeur, retassée en surface et bien réchauffée pour permettre une levée rapide. La graine est très petite, on en sème 2000 au mètre carré pour récolter autant de tiges fines, porteuses des fibres.

Floraison

“Qui n’a pas vu un champ de lin en fleur, n’a rien vu de beau” une maxime que tous les Cauchois connaissent ! Le Pays de Caux est reconnu pour être un terroir d’excellence pour le lin. Si les graines ont été semées le 30 mars, la floraison des champs de lin est optimale aux environs du 15 juin. Chaque fleur ne fleurit qu’une seule demi-journée et se fane autour de midi.

Arrachage

Contrairement à la plupart des cultures qui sont fauchées, le lin est arraché avec du matériel spécifique : l’arracheuse de lin. Cette étape préserve les fibres au maximum car celles-ci descendent jusque dans la racine. Après son arrachage, le lin est étalé au sol sur le champ pour permettre le rouissage.

Rouissage

C’est un procédé naturel, au cours duquel les micro-organismes développés sous l’action de l’humidité et de la chaleur se développent et attaquent les « ciments » qui attachent la fibre au reste de la plante, ce qui favorise le teillage ultérieurement. Indispensable pour une bonne qualité de fibre, le rouissage doit être porté à son optimum en fonction des conditions météo ; il doit aussi être homogène

Enroulage

Une fois bien roui le lin est récolté par beau temps, souvent début septembre, environ six semaines après son arrachage. C’est une opération à risque car un excès de rouissage détériore la qualité de la fibre. Cette récolte est ensuite stockée chez l’agriculteur qui la transportera au teillage tout au long de l’année.

Teillage

Le teillage est l’extraction de la fibre des pailles de lin. Il s’effectue lot par lot. Généralement, un lot représente au plus un champ de lin.

C’est une opération 100% mécanique au cours de laquelle on vient broyer la paille pour obtenir différents produits :

  • la fibre longue, communément appelée « lin teillé » ou « filasse »
  • Les fibres courtes aussi appelées étoupes de teillage
  • Les anas , fragments ligneux du lin, qui seront ultérieurement valorisés sous forme de litières animales, de paillages horticoles ou pour de l’aggloméré.

La teilleuse doit être réglée de façon optimale pour que l’on puisse obtenir le meilleur de chaque lot.

Le teillage nécessite un savoir-faire et une connaissance de la fibre que les opérateurs acquièrent par l’expérience.

En fin de teillage, des échantillons représentatifs du lin teillé sont prélevés.

Les fibres longues et les étoupes sont ensuite classées en fonction de leur qualité.

Prêtes pour être peignées et filées !

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